Qui n’a jamais recherché un plombier d’urgence suite à un dégât des eaux ? Ce métier bénéficie de la bonne santé du marché de l’immobilier : plus il y a de nouveaux logements, plus l’expertise et les travaux d’un plombier sont nécessaires. Ce secteur se porte donc plutôt bien sur le marché du travail. Et comme il y aura toujours besoin d’eau et donc d’installation dans les logements, le métier de plombier n’est pas amené à disparaitre dans les prochaines années.
Devenir plombier ne nécessite pas de suivre une filière générale et de s’engager dans un lycée général, qui a pour but de vous faire obtenir le baccalauréat. Il est toutefois possible, pour les jeunes diplômés du bac de suivre une formation pour devenir plombier.
Quelles formations pour devenir plombier ?
Vous pouvez, pour devenir plombier, vous lancer dans un CAP dès la sortie du collège. Cette formation peut être suivie dans un lycée professionnel ou dans un CFA, un centre de formation des apprentis. Le CAP à préparer est le CAP installateur sanitaire, qui est dispensée durant deux ans. Il peut alors directement se lancer sur le marché du travail.
Pour les étudiants qui ont envie de continuer leurs apprentissages, opter pour une mention complémentaire, reconnue sous le nom de MC, peut être intéressant. Une MC se prépare en un an et peut apporter une double spécialisation, ce qui permet généralement une meilleure insertion dans le monde professionnel. Le choix d’une MC zinguerie ou d’une MC maintenance en équipement thermique individuel peut alors venir parfaitement compléter votre formation initiale.
Différents brevets professionnels peuvent également venir compléter votre formation de plombier. Un brevet professionnel génère deux avantages : en plus de vous spécialiser dans un domaine particulier, vous apprenez les rudiments de la gestion d’entreprise, étape indispensable si vous désirez, à terme, créer votre propre entreprise. Le BP équipements sanitaires, le BP monteur en installation de génie climatique ou encore le BP métiers de la piscine peuvent être des choix judicieux.
Pour les étudiants désirant obtenir le niveau bac, il est possible de s’engager dans un bac professionnel. Deux parcours sont alors envisageables : le bac pro technicien en maintenance des systèmes énergétiques et climatiques, et le bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques. Si jamais ce cursus vous intéresse sans passer par un CAP, vous pouvez le choisir directement après la 3ème, le cursus se fera alors en 3 ans et non en 2 ans comme prévu initialement.
Pour ceux qui obtiennent ce bac pro, il est encore possible de poursuivre un cursus, qui vous permettra, à terme, d’obtenir un poste avec des responsabilités. Il s’agit du BTS fluides, énergies environnements, option génie sanitaire et thermique. Ce diplôme s’obtient au bout de deux ans d’études.
Quels profils pour devenir plombier ?
Un aspirant plombier doit avoir certaines qualités essentielles pour exercer son futur métier. Il doit déjà être très manuel. En effet, au quotidien, un plombier devra mettre en place des installations, ce qui nécessite une certaine aisance avec ses mains. Il doit également être physiquement résistant. Les installations de plomberie ne se font généralement pas à hauteur d’homme. Il faut ainsi s’allonger au sol, s’agenouiller et réaliser d’autres contorsions. Le plombier doit donc disposer d’un bon état de forme physique. De plus, il peut être amené à déplacer des matériaux ou des outils lourds.
Le plombier doit également être autonome. En effet, il est amené à prendre des décisions pouvant fortement influencer le chantier. Il doit bien évaluer l’importance de la charge de travail qu’il devra accomplir et surtout, choisir la technique la plus appropriée pour mener à bien les travaux.
Comment préparer son devis lorsqu’on est plombier ?
Le devis est sans aucun doute un document incontournable, que l’on soit un professionnel du bâtiment ou pas d’ailleurs. C’est même souvent l’élément indispensable qui va transformer votre prospect en client. Il faut donc le rédiger avec soin.
Comme n’importe quel document officiel, vous devez y faire figurer un certain nombre de mentions obligatoires pour un artisan. En voici la liste :
- Le terme devis doit être indiqué de façon claire et visible, afin de ne pas être confondu avec une éventuelle facture.
- Une fois le devis en main, votre client doit y faire figurer « reçu avant l’exécution des travaux, bon pour accord” avec en plus, la date et la signature. Bien entendu, cette mention doit être manuscrite.
- La date d’émission
- Le caractère payant ou gratuit
- La durée de validité de l’offre
- Le mode de paiement
- Les conditions de paiement : délai pour le règlement, montant de l’acompte, possibilité de payer en plusieurs fois
- Délai de rétractation éventuel
- Si c’est nécessaire, vous pouvez y indiquer les informations concernant votre assurance décennale (nom de la compagnie d’assurance, numéro du contrat, zone de couverture)
- Les informations et l’adresse de votre entreprise
- Les informations et l’adresse du client
Contrairement à une facture, un devis ne doit pas forcément comporter un numéro. Toutefois, si vous voulez vous en sortir plus facilement, nous vous conseillons de le faire.
Une fois un modèle de devis établi, vous devriez pouvoir le réutiliser régulièrement. Par contre, vous allez vite vous apercevoir que la partie la plus longue en tant qu’artisan, c’est de rechercher les prix et les références dans les catalogues de vos différents fournisseurs. Un gros chantier peut très facilement vous prendre toute une matinée. Heureusement, il existe des logiciels SAAS, qui peuvent vous faire gagner énormément de temps, puisqu’ils sont connectés avec les différents fournisseurs, ainsi qu’à leur catalogue.